3. L'AspieGlosse ou aspergerois première langue (suite).
Philémon et Baucis pour toujours |
Lors de mes diverses formations post-universitaire, j'ai côtoyé quelques élèves venus des différents pays francophones. Ma réputation de me perdre dans des détails, d'être trop «mentale», de m'embrouiller et de n'avoir aucun esprit de synthèse s'est vite faite...
J'étais parfois demandée pour mes recherches étymologiques mais, si parfois j'enthousiasmais mon forum principal avec mes petites trouvailles originales et inattendues, mes «lecteurs» se sont lassés à la fin de mes longues réponses, ne voyant même plus que j'avais passé un temps fou pour leur écrire.
Non, je ne faisais pas que poser des questions (et donc demander) mais je donnais aussi... à ma façon... aspie...
Mais comment avais-je une chance d'être comprise dans mes intentions puisque eux tout comme moi pensions parler le même langage ?! J'y reviens, pourquoi cette question stupide, excusez-moi, de demander aux personnes qui cherchent un diagnostic à quoi ce dernier peut-il bien servir ? Ceux qui le font ont leur raison ! Ne serait-ce que celle-là, pouvoir sortir de malentendus ! Pouvoir «métacommuniquer» lorsqu'un neurotypique et un aspie sont pris dans un malentendu puisqu'ils ne sont pas branchés sur la même fréquence !
J'avais parlé d'un article, que j'ai retiré car il était trop complexe, je le reprendrai plus tard de ce que j'appelle le «daltonisme émotionnel».
Bref avec mon esprit dit «embrouillé» - et ce qui était convenu d'appeler mes «problèmes de communication» le pire étant que je n'acceptais pas ce «reproche» puisqu'il n'avait aucun sens, je ne pouvais l'accorcher à rien de tangible, sans diagnostic, j'étais à mille lieu de me suspecter moi-même autiste -, les plaisanteries allaient bon train sur le forum que je fréquentais (l'auteur - qui me défie - l'a fermé mais ça, c'est une autre histoire). Je le vivais mal car je ne savais pas toujours si on riait de mes difficultés «avec» moi - car je ne pense pas manquer d'humour en ce qui me concerne - ou «de» moi.
Là était toute la nuance.... que je ne pouvais pas saisir à l'époque puisque j'ignorais ne pas comprendre correctement les sous-entendus et l'ironie avec la même facilité que les neurotypiques (non pas que je sois dépourvue de cette capacité, mais j'ai moins d'indices exploitables pour la déceler correctement).
Un jour de juin 2006, l'un des mes formateurs qui tenait le forum en question lança un «concours» au groupe et Comment ferions-nous une annonce Meetic ? Et il m'a lancé un défi dans la mêlée, doutant de ma capactié à être concise.
Défi que j'ai décidé de relever. Non mais ! Au lieu des annonces traditionnel, j'ai rédigé un sonnet «Dio fashion» ie avec deux quatrains deux tiercets mais sans tenir compte des pieds. Annonce que voici !
Un poème que j'ai rédigé en quelques heures. Parfois, j'aime relever des défis ! |
L'amour de ma vie, mon Philémon, a mis un petit peu moins que 3 ans pour entrer dans ma vie, en mai 2009.
Et lui, il a compris mon poème, Monsieur-je-lance-des-défis-à-Dio lol
Et lui, il a compris mon poème, Monsieur-je-lance-des-défis-à-Dio lol
Je fais ici une petite spéciale dédicace à un jeune lycéen qui avait écrit un jour un message très poignant sur mon groupe aspie, croyant, si jeune, qu'il finirait ses jours seuls à cause de son SA et ne trouverait jamais de petite amie.
Mais tu n'as que 20 ans !! Je suis la preuve vivante, tu peux me croire sur parole, que si j'ai trouvé ma moitié, toi aussi, tu le peux. Tout aspie que tu sois, tu as une âme sœur, neurotypique ou aspie quelque part. Tu as tout le temps ! Alors tu vas y arriver, chiche ? Tu as tout mon soutien amical !
Je raconterai peut-être un jour sur ce bog notre rencontre, peut-être pas, je verrai... Je verrai si c'est opportun !
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Poluphemos20/05/2016 15:30
Anne08/04/2014 10:45
AspiePsyGirl08/04/2014 11:59
aspiePsyGirl07/04/2014 23:44
Parfum07/04/2014 23:11
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