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mardi 27 mai 2014

De la transcendance du chapeau claque


Il ne me fut point aisé de trouver un intitulé pour cet article. J’avais à cœur d’en trouver un qui fasse référence à l’un des romans autobiographiques de l’auteure haute en couleur dont il sera question. Il me fallait un titre qui ne messiérait pas à cette écrivaine qui n'a pas pour habitude de pécher par excès de banalité !

Qui est-elle ? Introduite à la manière d'une question de Julien Lepers, voici :

«Je suis quadra et j'ai résidé sur plusieurs continents au cours de mon enfance et de mon adolescence. J'ai fait des études de philologie romane. Très féconde, je sors rituellement un roman à chaque rentrée, à la fin du mois d'août. 

Dans l'un d'eux j'aborde un moment clé de ma petite enfance, à savoir mes 2 ans et demi. Le substantif contenu dans le titre de ce roman a pour synonymie «chapeau claque». J'arbore par ailleurs volontiers ce type de couvre-chef. 

Loin d'être «geek», ne possédant aucun ordinateur, c'est à la main que je couvre compulsivement des pages et des pages dès mon réveil, à l'aube, après avoir ingurgité d'une seule traite un thé bien serré pour m'aider à quitter les limbes de la nuit. Graphomane, je suis. À l'instar de Lexi Grey dans «Grey's Anatomy», je bénéficie d'une mémoire colossale, de nature eidétique.

Je garde une certaine nostalgie du pays du Soleil Levant, où j'ai vu le jour, à Kobé. Pays où je suis retournée après mes études à Bruxelles, brossant un portrait sans complaisance de ce séjour dans un roman qui fut porté à l'écran par la suite. 

«Métaphysique des tubes», «Stupeur et tremblement»  pour ne citer que ces deux romans autobiographiques. 

Je suis, je suis... Amélie Nothomb !».

Alors, Aspergirl, Amélie Nothomb ? That's the question !

Il est délicat, je soulevais ce point au sujet de JK. Rowling dont Tony Atwood répétait à nouveau qu'elle serait vraissembablement une Aspergirl lors de sa Conférence du 14 mai 2014 à Perpignan alors que cette dernière ne souhaite pas que l'on parle d'elle en ces termes, ce que j'abordais dans l'un de mes articles AspieGlotte je fus, AspieGlotte je suis, AspieGlotte je serai ! 8 sur 10

J'ignore ce qu'il en est d'Amélie Nothomb. Si j'en crois les déclarations qu'elle aurait faites lors d'une interview qu'elle a donnée au sujet de «Métaphysique des tubes», il semblerait qu'elle parle bien d'autisme. Malheureusement, Autisme Aveyron ne cite pas ses sources exactes. Voici donc ce qu'Amélie Nothomb aurait déclaré : «Ça ne se voit pas forcément comme ça, mais tous ceux qui m’ont fréquentée au quotidien en sont arrivés à la conclusion que j’étais une handicapée mentale. Comme je l’ai raconté dans Métaphysique des tubes, je suis née autiste. J’ai des compétences que certaines personnes n’ont pas, mais j’ai aussi des incompétences absolument dramatiques dans des domaines où tout le monde est compétent».


Amélie Notomb est associée à un souvenir particulier pour moi. Le jour où j'ai délogé le premier livre de cette auteure d'un rayon, à savoir «Métaphysique des tubes», je sortais d'une séance de kinésiologie où l'âge de 2 ans et demi avait ressurgi de mon passé, en lien avec un trauma que j'avais vécu. 

Et voilà que je découvrais que c'est l'âge qu'elle faitsait correspondre à sa sortie hors de l'état végétatif dans lequel elle se disait plongée auparavant. Intriguée, j'ai acheté ce livre, que j'ai dévoré.

J'ai enchaîné avec l'achat de «Stupeur et Tremblements» «Les Catilinaires», «Hygiène de l'Assassin» etc. ce dernier titre m'ayant d'ailleurs bien plus dérangée que plu. 

Plusieurs faits évoqués par elle se rapprochent de ce que Tony Atwood décrit chez les Aspergirls. 

Outre ce que je disais dans ma simulation de «Question pour un champion», Amélie Nothomb répond en plusieurs points aux observations de Tony Atwood sur les Aspergirls. Parmi les thèmes abordés par elle, il y a l'anorexie gravissime dont elle a souffert adolescente (c'est l'une des comprbidités que l'on retrouve chez certaines adolescentes aspies, qui  fait que ces dernières soient vue en consultation et diagnostiquées). Il y a ce besoin de pureté, son trouble lié à l'apparition des règles, qui sera le thème central de l'une de ses fictions. Je connais en effet des Aspergirls que leurs menstruations perturbent beaucoup. 

Parmi la pléthore d'interview d'Amélie Notthomb que l'on peut retrouver sur la toile j'en propose deux. Dans la première, elle aborde l'anorexie dont elle fut atteinte et dans la seconde, très savoureuse, elle nous parle de l'un de ses romans que je n'ai pas encore lu : «Le Voyage en Hiver».

Bref ! Aspergirl pas Aspergirl, même si je n'aime pas tous les livres de cette auteure, plusieurs de ses romans m'ont beaucoup plus et, grâce à sa «Métaphysique des tubes» découverte par hasard une fin de journée après une séance importante de kinésiologie, Amélie Nothomb occupera toujours une place importante à mes yeux. 


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