Plusieurs aspies ayant évoqué leur grande sensibilité à l'éblouissement, j'ai décidé qu'il était opportun de proposer une piste qui pourrait peut-être se révéler aidante.
Même s'il n'y a aucune panacée dans ce monde, je souhaite néanmoins vous parler du syndrome de Meares-Irlen, encore peu connu en Europe.
Voici un article récemment paru dans la presse, en Suisse, avec une citation que je trouve particulilèrement parlante :
Pour lire l'article complet, cliquer ici que j'ai passé dans mon logiciel de reconnaissance de texte, cliquer sur l'image :
Il existe un questionnaire pour vérifier les probabilités d'avoir un syndrome de Meares-Irlen, une comorbidité possible d'un TSA.
Il existe un questionnaire pour vérifier les probabilités d'avoir un syndrome de Meares-Irlen, une comorbidité possible d'un TSA.
Mais soyons clairs, cela n'a rien d'une baguette magique. Cela peut juste amener plus de confort. Je précise néamoins que depuis que j'ai de tels verres, je ne les quitte plus ! À la maison, derrière l'ordinateur, cela va nettement mieux, je tolère de lire des pages dont les couleurs m'agressaient auparavant et ne me rends même pas compte que je porte des verres colorés. Petite précision, la couleur finale ainsi que l'intensité des verres varie selon les longueurs d'ondes lumineuses problématiques.
Questionnaire pour la lecture
Questionnaire pour le syndrome d'Irlen en lien avec l'autisme
Si cela peut déjà aider au moins une personne, c'est bien !
Voici ce qu'en dit Tony Atwood :
En résumé, chez certains veinards qui comme moi ont reçu le «duopack» en magasin, je veux dire malvoyance + syndrome d'Irlen, (raison pour laquelle je classe cet article dans une deuxième rubrique) causant tout deux une forte sensibilité à l'éblouissement, ce sont parfois les filtres Irlen qui priment en terme d'efficacité sur ceux qui sont généralement recommandés pour contrer l'éblouissement dû à la malvoyance (qui coupent les bleus).
Dans mon cas, ils soulagent bien mieux la souffrance (c'est bien le mot qui convient) due à l'éblouissement, qui de plus entrave très nettement la vision.
Mon opticienne, cité dans l'article ci-dessus, spécialiste en basse-vision et formatrice à l'UCBA, m'a même dit que pour certains malvoyants également atteints d'un syndrome d'Irlen, le nombre de dioptries utilisées dans les lunettes-loupes peut être diminué grâce aux filtres adaptés (hélas pas chez moi). En revanche, cela stabilise mon nystagmus latent ! Lorsque je ferme un œil, notament pour chercher la bonne correction optique, ce qui est généralement sportif vu que l'œil testé joue les ventilateurs (l'image est un peu exagérée), mon opticienne a eu l'excellente idée d'intercaler un filtre et - miracle -, l'image a cessé de bouger dans tous les sens !
Bref, la mise en évidence de ce syndrome d'Irlen, dans mon cas, fut un sacré cadeau. Non seulement je me sens moins agressée par l'environnement visuel mais en plus j'ai une seule paire de lunettes et des sur-lunettes foncées et très couvrantes pour le soleil que je peux ajouter... En plus, je fais moins E.T. qu'auparavant... car la couleur orange, il fallait l'assumer , même pour une aspie pour qui le confort prime sur le besoin d'obéir aux diktats de la mode...
J'ajoute un lien qui pourrait appporter davantage d'informations, - le site outre-Atlantique, avec une description peut-être plus complète du syndrome d'Irlen... Je pense que le réduire à des difficultés de lecture est assez réducteur... mais c'est déjà pas mal. Les questionnaires que j'ai joints me paraissent plus complets.
Syndrome d'Irlen - site Outre-Atlantique
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