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samedi 15 mars 2014

AspieGlotte je fus, AspieGlotte je suis, AspieGlotte je serai ! 4 sur 10

1. Flashback (suite)

C Les années Fac 



Mon cursus universitaire ne fut pas simple non plus. Après un cuisant échec dans ma première formation, en orthophonie à l'Université de Neuchâtel, j'ai échoué en raison de la psycholinguistique, je me suis orientée en psycho.



Ma chance fut de pouvoir passer des sessions avec peu de branches à la fois, contrairement au concours que j'ai dû passer après un an d'orthophonie et où il était obligatoire de passer tous les examens à la fois. 



Autre aspects très positif pour moi, même si cela me demandait beaucoup de travail, était le fait que plusieurs examens consistaient en des mémoires à rédiger à domicile. 



Au hasard d'un cours de travaux pratiques, en psychologie différentielle, comme un étudiant, A., et moi-même étions absents lors de la première séance, nous avions été mis ensemble pour la rédaction du premier petit compte-rendu. Il se trouve que nous étions bien entendus, et que nous étions très complémentaires. Lui était de langue maternelle suisse alémanique et si son expression française était excellente (il était déjà traducteur diplômé de l'ETI et assistant à l'Unité d'allemand) ce dernier m'a bien évidemment attribué la responsabilité de la qualité stylistique de nos travaux. Tâche que j'ai effectuée avec tout le sérieux qui me caractérise.



À l'époque, parallèlement à mes études à mi-temps, je travaillais pour pouvoir financer mes études et suivais une psychanalyse qui, ironiquement, ne m'a pas servi à grand chose. J'étais déjà très mentale, défaut que l'on retrouve chez les aspies, qui en cas de difficultés recourent à leur logique, leur capacité de réflexion, et d'analyse plutôt qu'à leur intuition. 

La personne qui m'a le plus aidée pour prendre confiance en moi fut sans aucun doute A. qui ne tarissait pas d'éloges à mon sujet. Il avait constaté mes aptitudes en raisonnement logique et scientifique et appréciait en plus mon écriture. À force de compliments, il m'a aidée à augmenter ma confiance en moi. C'est au cours de ces années, entre mes 25 et 30 ans, que mon écriture s'est affirmée et affinée. À ce moment-là, la gymnasienne incapable d'écrire une dissertation en 4h, n'ayant restitué une fois qu'une phrase, une autre fois qu'un petit paragraphe, a commencé à s'évanouir. A. d'ailleurs, avait peine à me croire lorsqu'il a su les difficultés que j'ai eu à surmonter. Il connaissait mon vécu de vilain petit canard ayant fait une première année primaire en 2 ans, qui s'était sentie marquée au fer rouge par l'étiquette «retardée». D'ailleurs, je me rappelle fort bien de la réaction de l'une de mes tantes qui, apprenant que j'entrais au gymnase (en seconde), avait dit, devant moi : «qui aurait cru qu'elle arriverait jusque là ?». Aurais-je dû voir là un compliment, la famille étant fière que je suive une filière longue ? Moi je n'y ai vu que l'image que ma famille avait toujours renvoyée de moi : «le vilain canard», «elle n'est pas comme les autres», «elle est bizarre»... 

Il avait une énorme confiance en moi. D'ailleurs quand j'ai appris que j'ai un haut potentiel, mon psychiatre m'ayant envoyer passer un Wechsler, alors que j'avais 44 ans et que j'étais en pleine dépression, A. m'a dit : «Mais c'est évident, il y a longtemps que je te l'avais dit ! Tu n'avais pas voulu l'entendre». Je me rappelle essentiellement qu'il insistait pour que je fasse de la recherche. C'est vrai que je l'avais épaté, en année de demi-licence (DEUG), lorsque j'ai repéré immédiatement, en écoutant un cours magistral, un biais méthodologique que toute une équipe de chercheurs n'avait pas remarqué durant tout le processus. Mon intervention venait de couper l'herbe sous le pied du prof, piagétien, qui allait nous informer qu'une seconde équipe de chercheurs avait corrigé un biais méthodologique - exactement celui que j'avais remarqué sur le champ, - en lançant une nouvelle recherche. De mon côté, je ne comprenais même pas que toute une équipe ait travaillé, Dieu sait combien de temps, à une recherche biaisée, sans s'en apercevoir alors que c'était gros comme un camion, suffisamment en tout cas pour que ce soit repérable par une étudiante de deuxième année... Mon constant décalage se trouve aussi là. Comment se fait-il que certaines choses, compliquées pour la majorité des gens, me paraissent d'une simplicité enfantine (au point que parfois je pense être à côté de la plaque, n'ayant fourni absolument aucun effort pour fournir un travail, le pensant très médiocre puisque j'ai l'impression de restituer du vite-fait alors qu'il semble que cela ne soit pas le cas) cependant que dans d'autres domaines, où les autres sont parfaitement à l'aise, je sois désespérément perdue, paumée, nulle ? Ce qui dit en passant, a souvent prodigieusement agacé mon entourage qui du coup ne comprenait pas mes difficultés. Arrivait alors la valse des taka takapa yaka yakapa... Déprimante au possible pour moi. 

Bref, pour en revenir à A. il fut, de 1990 et ceci durant de nombreuses années, mon ami le plus proche. Ensemble, nous avons partagé bien des fou-rires dans nos travaux en commun, au cinéma où nous aimions nous rendre pour regarder des films comiques. Juste les titres nous faisaient parfois marrer, à l'instar de «Tout ça pour ça», que nous replacions partout dans nos conversations et nos écrits. Idem pour Piaget, dont nous étions abreuvés à longueur de cours... à Genève ! 

En fait j'ai commencé à manifester, peu à peu, les côtés positifs des aspies. J'étais préposée aux idées originales. Chaque fois que nous butions sur un obstacle, j'étais celle qui sortait une idée de son chapeau. Nous avions une telle complicité que nous cherchions des travaux à faire à deux, quitte à en proposer. Avec lui j'ai pris ma revanche sur la psycholinguistique. Suite à notre travail dans cette matière, nous avons publié un article dans une revue de traductologie !

J'ai parlé de lui au passé car pour une raison non explicitée à ce jour, ce dernier a rompu le contact. Je n'ai pas compris du tout ce qui c'était passé. Ai-je commis une maladresse ? Je n'en sais rien puisqu'il a cessé de me répondre. J'ai à nouveau essayé de lui écrire il y a peu, car j'ai parlé de lui lors de mon anamnèse et que je suis très affectée par son rejet. Perdre cet ami est une très forte déception pour moi. J'étais pleine d'espoir en lui écrivant, lui expliquant ma démarche en cours et lui présentant des excuses - s'il y avait lieu d'en faire - puisque j'ignore la raison de son silence. Il est aussi psy, il devrait pouvoir comprendre ce qu'est le SA. Mais il ne m'a pas répondu, ne serait-ce que pour m'expliquer la raison de son silence.

Nous avons partagé tant de moments forts et drôles ! Il comprenait mon humour, ce qui est suffisamment rare pour être soulevé. Mon côté distrait et original l'amusaient énormément. Tout comme mes intérêts spéciaux, et le fait que je sois parfois très décalée. 

Lors de nos études en psycho, nous étions partis ensemble à Corfou pour un mois afin d'étudier le grec moderne à l'Université Capodistrienne puisque nous avions tout les deux une passion pour cette langue. Il faut dire que lui apprenait une langue très facilement et que c'était son métier. Il en a beaucoup à son actif. C'était lui qui avait trouvé ce séjour, séjour qui était dans ma portée financièrement car c'était organisé en partenariat avec l'Université de Montpellier, pour les étudiants en langue étrangère appliquée. Pour moi, ce fut le premier séjour en Grèce. J'en avais tant rêvé de tels séjours ! 

À notre retour en Grèce, j'ai failli nous faire rater l'avion... J'avais totalement zappé que j'avais posé mon bagage à main à la consigne de l'aéroport d'Athènes où nous avions une escale et qu'il fallait que je conserve quelques drachmes pour les récupérer. Ma collectionnite aiguë dans mon intérêt spécial m'a fait oublier très vite cette donnée. J'ai donc dépensé tout ce qu'il me restait de monnaie grecque, y compris l'argent prêté par A., argent que j'allais lui rendre en francs suisse une fois que j'aurais pu faire de la monnaie en arrivant à Genève. J'ai eu l'occasion de le rembourser bien plus vite que prévu :-) Mais dans ces derniers moments sur le sol grec, la seule chose que j'avais en tête était de revenir avec un maximum de souvenirs mythologiques.

Au moment d'aller récupérer mes bagages, oops ! J'ai réalisé que je n'avais plus de drachmes ! Pour d'obscures raisons, le gars de la consigne n'avait que faire de ma monnaie helvétique. J'étais même prête à lui remettre le billet de 50 francs que j'avais sur moi à la place d'une somme dérisoire que je lui devais en monnaie grecque, pour pouvoir repartir avec mes précieux bagages. Le temps passait et il ne m'en restait pas assez, vu mes capacités respiratoires et mon sens inné de l'orientation, pour courir à travers cet immense aéroport, afin d'aller faire du change. Heureusement, A., agacé à point, m'a intimé l'ordre de ne pas bouger et d'attendre son retour. Il courut faire le change pour moi.

Comme il me l'a dit un jour, pour qualifier certaines de mes particularités : «Sur le moment, on s'énerve. Après, on se marre !».Apparemment, il a fini de se marrer. Je ne saurai jamais pourquoi...


2. Performances en dent de scie et rêves d'écriture

Peu à peu, j'ai commencé à libérer mon écriture. Même à m'entendre dire que j'ai une belle plume 



Comme si j'avais enregistré tout un stock, de mots, de sonorités, de musicalité, d'expressions que j'entendais ça et là... et que tout ce que j'ai emmagasiné était prêt d'un coup à servir ! 



Ma passion pour la grammaire et les étymologies m'a permis de puiser dans un large lexique interne. Mes brèves études de linguistique comparative et de linguisitque pragmatique ont incontestablement achevé d'enrichir mon expression. J'adore jouer avec les niveaux de langage, aimant tout autant la créativité de l'argot des cités que le langage le plus riche et élaboré, sans oulbier celui des temps anciens. Je m'amuse à utiliser ces registres de manière décalée.



Je peux retenir des expressions de publicités, de films, de pièces de théâtre, de la chanson française, de comiques et les réutiliser dans d'autres contextes. Le seul souci c'est que la drôlerie de certaines expressions ne peut être comprise que de personnes pouvant les replacer dans leur contexte et savoir à quoi je fais référence. Au mieux, ça ne fait pas rire. Au pire, je peux paraître vulgaire. 



À titre d'exemple, certains mots vulgaires dans la vie quotidienne, ne le sont plus lorsqu'ils sont adroitement placés dans un film. Le «fuck» qui inaugure «4 mariages et un enterrement» - que j'ai vu en version originale avec A. pour la petite histoire -, est un bon exemple. C'est dans ce film que j'ai appris ce mot, ma connaissance de l'anglais étant limitée. Si ce vocable est très vulgaire, il a pris une toute autre signification pour moi. Car j'ai associé sa sonorité avec ce qui se passait à ce moment là. Sa signification devient multidimentionnelle ! Tout - si je puis dire - est resté en mémoire1 : le fait que ce soit le premier mot prononcé dans ce film drôle, qui démarre au quart de tour, le fait qu'il soit répété à plusieurs reprises, toujours par la même jeune femme au look improbable; les circonstances dans lesquelles elle l'a répété, écrasant son réveil qui sonne (je déteste les réveils), bref tout ce que j'ai enregistré simultanément et que je ne peux pas reproduire si daventure je suis tentée de prononcer ce mot très vulgaire dans une conversation. 



Utilisée à contre-courant, par une actrice âgée et distinguée, toute réplique, vulgaire à souhait, ne peut que susciter le rire. Hors contexte cette même réplique perdra tout caractère de drôlerie à moins qu'elle ne soit devenue «culte» - ou «fasse le buzz» - comme disent les djeuns -, devenant partie intégrante de la culture collective, à l'instar de certaines expressions dans «Le Père Noël est une ordure», «Les Visiteurs». 



C'est avec cette énergie là que je vais essayer de réutiliser cette réplique qui m'a tant fait rire, ceci lorsqu'une situation me rappelle, parfois, par associations d'idées multiples, ce que j'avais entendu et enregistré. Sauf que je n'ai absolument aucune capacité d'imitation et que je suis à des années lumières d'être une bonne actrice. Le rire attendu ne survient pas... 

Certains mots éveillent systématiquement des expressions entendues que je replace de manière décalée. 

J'ai malencontreusement choqué quelques interlocuteurs qui n'ont pas les mêmes références que moi, et qui n'ont pas compris ce qu'il y avait de drôle dans ce que j'avais dit. De plus, comme je ne décode pas le langage non verbal, à moins que mon interlocuteur ne verbalise son étonnement à mon propos, j'ingorerai ce qu'il pense, voire dit de moi à d'autres personnes... et cela peut faire très mal ! Maintenant, j'y suis forcément plus attentive, puisque j'ai compris où se trouvent mes lacunes. 

À toute personne qui me demanderait (et c'est déjà arrivé) à quoi cela sert de me lancer, à mon âge, dans tout un processus de diagnostic, processus qui n'a rien d'une promenade de santé, - puisque j'ai vécu quasi 50 ans ainsi et que je ne m'en porte pas plus mal - raison invoquée dans leur question (euhhh ça c'est un peu trop penser à ma place.... Aux téméraires qui s'aventureraient à me demander comment je vais en vrai, je pourrais réserver quelques surprises), je pourrais me contenter de ce type d'exemple : Pensez-vous vraiment que perdre des amis sans même savoir ce que j'ai bien pu leur faire (car évidemment, A. n'est pas le seul exemple), ne fasse pas mal ? Quant à passer pour vulgaire, hautaine, qui plus est, à mon insu, simplement parce que je n'ai pas les mêmes codes que les neurotypiques - ce que j'ignorais jusqu'ici - c'est dur à avaler. 

Avec un diagnostic, sans le crier urbi et orbi non plus, je pourrais au moins l'expliquer, pas en excuse pour ne pas faire des efforts de conscientisation pour affiner ma communication verbale et non verbale, mais pour que mes interlocuteurs neurotypiques ne prennent pas une expression non-verbale mal utilisée contre eux. Ne serait-ce que ça... J'aurai l'occasion d'y revenir, car cela m'est arrivé devant la psychologue qui me bilante actuellement et que j'ai très fortement réagi quand elle a mis des mots, avec plein de respect, sur ma communication non verbale mal gérée, qu'elle a pu constater par elle-même, grâce à son grand sens de l'observation et de l'écoute. Cela m'a bouleversée de réaliser les conséquences de ces difficultés de communication mais aussi de rencontrer une professionnelle capable de me croire, de prendre mes difficultés au sérieux et de me faire passer un bilan approfondi quitte à y passer du temps. C'est que je suis bavarde et qu'il faut savoir accepter, tout en les limitant, mes inévitables digressions. 

Pour en finir avec cette note pas très gaie, je parle de mes difficultés, pas de mon bilan, je vais rebondir avec un dialogue culte d'Audiard dans «les Tontons flingueurs». Cette escalade d'expressions inédites m'amuse toujours autant !

Moi les dingues je les soigne, je vais lui faire une ordonnance, et une sévère...

Je suis très bon public pour des films qui jouent avec les décalage spatio-temporels et avec les différents niveaux de langage. Ceux réalisés par Alain Chabat, mais aussi les Inconnus dans les Rois Mages et les Visiteurs

10 scènes culte du film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre
Les Visiteurs : «Messire, un Sarrazin



Les Inconnus - Les Rois Mages
Mon originalité pouvait parfois faire mouche. Dans ma famille, je suis devenue celle à qui on confiait la tâche de rédiger des textes humoristiques pour les cartes d'anniversaire. Pour cela, je devais attendre d'être dans de bonnes dispositions. Un jour, survenait une idée que je saisissais au vol. Ensuite, j'associais tout à cette idée princeps : j'avais le contexte et je faisais une variation autour de ce thème, créant parfois des métaphores inédites. Dès que j'avais trouvé cette idée originale, je devenais efficace. 



Certains de mes textes ont rencontré un vif succès. D'autres... moins !



Là aussi, parmi les souvenirs qui sont remontés en rafale, suite à certaines questions de la psychologue qui me bilante actuellement (au moyen d'une anamnèse détaillée et des tests), des moments de grande solitude, si je puis m'exprimer ainsi, sont remontés.


Pour basculer dans l'humour, je pourrais dresser une liste de ce qu'il est mieux de ne pas tenter ! Mais... euh, je me contenterai d'un seul exemple. Sinon je vais avoir l'air dingue. Enfin, si toutefois vous ne le pensez pas encore :-)

Ainsi, si votre sœur préférée se marie, essayez d'éviter, sous peine de flop assuré, d'imiter les modes d'emploi pour l'utilisation de médicaments et de vous adresser à votre futur beau-frère en décrivant les propriétés de la substance active «future épouse», ses effets secondaires, etc.
Pourtant... c'était marrant ! Enfin.. de mon propre point de vue. Typique de mon humour qui ne fait rire que moi, comme dirait ma famille... Je m'étais donné beaucoup de peine en plus !


Maintenant je peux en parler : il y a prescription, j'avais pile la moitié de mon âge actuel ! Mais à l'époque, j'avais mal pris les commentaires qui m'avaient été faits, notamment au sujet du langage très soutenu que j'avais utilisé (pour le coup, ce n'était pas vulgaire !). Selon ma famille, j'avais juste voulu montrer mes capacités intellectuelles... alors que mon intention était de montrer, avec humour, en jouant avec le langage, que l'amour était précieux. Aujourd'hui, avec du recul, je mesure bien mieux ce qui a pu déranger. (J'allais employer l'expression trop souvent entendue : «que je fais tâche»)...

«'tite sorella (c'est beau en italien), si tu arrives au terme de cette article que tu as eu le courage de lire jusqu'au bout, et que tu t'es remémorée du coup une certaine lettre à ton mariage alors qu'avec un peu de chance, tu l'avais oubliée... Stiplé, essaie de l'oublier à nouveau, tu veux bien ?

mais commettre volontairement des erreurs de grammaire est au-dessus de mes forces) déjà que je dois accepter celles que je fais à l'insu de mon plein gré ! Bon là je suis obligée de mettre un sketch qui m'a fait mourir de rire. La grammaire française malmenée qui porte plainte ! (xcuse pour cet aparté).




Kevin Razy [16] Joute musicale entre Rohff et Booba - ONDAR. La grammaire française porte plainte pour viol. MDR

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1C'est ceci, je pense, qui explique les secrets de ma prodigieuse mémoire à long terme (je ne parle pas, là, de ma mémoire de travail qui est tout l'inverse ! Comme j'aime à le dire, je suis comme un ordinateur dont l'écran pixellise - euh oui Dame Nature a omis de me pourvoir en yeux de lynx - avec un processeur - ou unité centrale de traitement - efficace (enfin... ça c'est surtout dans mes domaines de prédilection !), un disque dur collosal, vu l'étendue de ma mémoire du passé, et la RAM qui... rame !) : c'est ainsi que j'apprends de nouvelles notions en enregistrant tout ce qui se passe à ce moment là : qui me l'a appris (je peux dire quel instit, au cours de quelle année scolaire, m'a appris telle ou telle règle de grammaire, et cela va dans de très nombreuses disciplines). Si l'instit a parlé de lui, ou d'elle, je vais m'en souvenir. Ils seraient étonnés de savoir tout ce dont je me rappelle d'eux, ce qui m'a frappé chez eux (pour les plus bavares bien évidemment). S'ils avaient donné leur date de naissance, je m'en rappellerais, je sais l'année de ceux qui ont donné leur âge lorsque je les ai eus pour la première fois). 



S'il se passe un événement, par exemple l'annonce du décès de Coluche que j'ai entendue dans ma chambre à la radio, je vais me rappeler de la musique qui passait à ce moment là. Je l'ai dans les oreille mais je ne sais pas le titre, qui est anglais, ni le nom du groupe... Dès que je l'aurai réentendue je la Shazamerai et la mettrai. C'est pour ça que mon blog est plein de vidéos. Pour moi les multimédias sont un cadeau des Dieux ! Il y a toujours une musique, des paroles, en lien avec des émotions dominantes à certaines périodes, que j'aurai écoutées en boucle. Et le films, comme je le disais, vont aussi enrichir mon imaginaire que j'ai pu réveiller tardivement. 



Je peux me rappeler ce que j'ai mangé ce jour là, ou n'importe quoi d'autre. Et tout va rester ainsi engrammé.

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